André et Berthe Noufflard

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Prix Noufflard

Ce Prix biennal est destiné à récompenser un jeune artiste figuratif de moins de 40 ans, s’exprimant au moyen de la peinture à l’huile.

André Noufflard, paysagiste

1885-1968


André Noufflard est né à Florence le 18 janvier 1885. Il était italien par sa mère, normand par son père qu'il perdit à l'âge de douze ans. Après des études de droit à Rome et Pérouse, il découvrit sa vocation d'artiste en 1907, à vingt-deux ans, et décida de se consacrer à la peinture.

Il étudia d'abord le dessin et la gravure à Florence (Atelier Simi), puis vint à Paris en 1910 où résidait sa sœur Florence, mariée depuis peu à l'historien Elie Halévy. C'est à l'atelier de la Grande Chaumière qu'il étudia la peinture avec René Ménard et Lucien Simon ; il y rencontra Berthe Langweil, qu'il retrouva chez le peintre Jacques-Emile Blanche et qu'il épousa en 1911 (cf. les deux portraits d'André, jeune et âgé, par Berthe).

La peinture à l'huile devait être, durant toute sa vie son principal moyen d'expression. Très doué pour le portrait ou la nature morte (cf. Attributs de Berthe), il se consacra pourtant davantage au paysage, vers lequel l'attiraient son amour de la nature et un sens très particulier de la lumière.

On retrouve dans son œuvre tous les lieux qui comptèrent dans sa vie et d'abord l'Italie où il passa la plus grande partie de sa jeunesse. Il y vécut aussi beaucoup jeune marié après que le couple, qui se partageait entre Paris et Florence, eût acheté une villa, Broncigliano, dans la campage toscane qui inspirait beaucoup André. « C'est là qu'il peint en 1914 le village de Mosciano, perché sur sa colline : un petit tableau serein au ciel très bleu, si cher au cœur de Berthe qu'il la suivra partout jusqu'à la fin de sa vie » - (André Noufflard, Berthe Noufflard, leur vie, leur peinture).

Dès 1920, André et Berthe retrouvèrent et remirent en état le domaine familial de Fresnay-le-long, près de Tôtes, en Normandie qui sera dès lors le point d'ancrage le plus important de leur vie.

Dans cette belle maison à la fois aristocratique et rustique, type même de la demeure cauchoise et propriété de la famille Noufflard depuis 1750, ils faisaient des séjours de plusieurs mois chaque année et recevaient leurs nombreux amis dans une simplicité campagnarde et raffinée, éclairée de tous les plaisirs de l'esprit.

Ce " côté de Fresnay " - et l'analogie proustienne de François Bergot dit assez qu'il s'agit ici aussi de paysages intérieurs malgré la lumière qui les baigne - tient une place très grande dans l'œuvre d'André, comme dans celle de Berthe.

A maintes reprises et sous divers éclairages, ils ont représenté l'ancienne maison à colombages, son jardin potager quadrillé de fleurs, le bouquet de grands hêtres tout proche, la grande ferme attenante et tous les aspects du décor intérieur.

Image flottanteAndré Noufflard a fixé sur la toile d'innombrables paysages des lieux où la vie l'a amené à séjourner : voyages en Provence souvent avec Henri Rivière, en Bretagne, villégiatures alpines aux grands paysages de neige (Galtür), années de guerre à Toulouse et en Dordogne ( Le Cireygeol) séjours familiaux à Sucy-en-Brie chez sa sœur Florence et son beau-frère Elie Halévy, etc. ; mais c'est la Normandie de Fresnay avec ses grands ciels, ses meules, ses fermes, ses églises et ses chemins creux, à laquelle il reviendra toujours et qu'il peindra inlassablement.

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