André et Berthe Noufflard

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Prix Noufflard

Ce Prix biennal est destiné à récompenser un jeune artiste figuratif de moins de 40 ans, s’exprimant au moyen de la peinture à l’huile.

Jacques-Emile Blanche

et les Noufflard


Image flottante

Peintre d'une grande notoriété en France et en Angleterre où il vécut quelque temps, membre de l'Institut, auteur de critiques d'art et d'essais, Jacques - Emile Blanche (1861 - 1942) était le fils du Docteur Emile Blanche, le grand aliéniste du tout-Paris de la fin du siècle. Il fit des portraits pleins de verve et de vie de nombreuses personnalités en vue dont l'ensemble donne une image saisissante du monde des lettres et des arts d'alors et fut bien remis en lumière par la grande exposition qui lui fut consacrée au Musée des Beaux-Arts de Rouen (15 octobre 1997 - 15 février 1998).

Il fut le maître de Berthe et c'est par son intermédiaire, et même sous son toit, que Berthe et André firent connaissance, ainsi que le raconte leur fille Geneviève dans André Noufflard, Berthe Noufflard, leur vie, leur peinture

" C'est vers (1904-1905) que Berthe commence à travailler avec Jacques - Emile Blanche qui est, lui aussi, un habitué de la maison de Madame Langweil. Il accueille Berthe dans son atelier privé d'Auteuil. Elle profite de ses modèles et devient bientôt sa " chère et excellente petite élève ". Plus tard, elle le suivra à la Palette, atelier de la rue du Val-de-Grâce, où enseignent également Lucien Simon, René Ménard, Charles Cottet. Il la reçoit aussi dans son salon, particulièrement brillant, où l'on rencontre tout ce que Paris compte de plus intéressant dans le monde artistique, littéraire, politique et musical : ainsi Paul Valéry, François Mauriac, André Gide, la comtesse de Noailles, Francis Poulenc, et tant d'autres… De nombreuses personnalités britanniques aussi, car Blanche a beaucoup travaillé en Angleterre : George Moore, Sickert, Mary Robinson, Hilda Trevelyan, les Saxton Noble et leurs enfants…

Souvent les Blanche emmènent Berthe dans leur propriété normande d'Offranville. Madame Blanche et ses deux sœurs sont accueillantes. L'atmosphère est raffinée et cordiale ; on visite de beaux endroits ; ce sont des moments merveilleux pour la jeune fille, à qui cette amitié de M. et Mme Blanche apportera une ouverture, une liberté et des joies (…) qui éclaireront toute sa vie.

En 1910 elle fréquente l'atelier de Lucien Simon à la Grande Chaumière. Là, parmi les autre étudiants peintres, travaille un jeune florentin au nom français, plein de charme : " Il avait l'air d'un très grand petit garçon ". André Noufflard avait été présenté à Blanche par son beau-frère, Elie Halévy, et Monsieur Blanche l'invitait parfois chez lui. Un jour, il lui fit rencontrer Berthe Langweil, et le lendemain, à l'atelier, ils causèrent longuement… Désormais chaque jour ils se parlèrent beaucoup. La rencontre eut lieu en janvier 1911, le mariage le 27 avril. " Jacques-Emile Blanche était témoin.

L'amitié de M. et Mme Blanche entourera toute leur vie le couple d'André et Berthe, immédiatement inclus dans le brillant cercle de leurs amis et rencontrant dans leur salon d'Auteuil comme à Offranville , non loin de Fresnay, les grandes figures du monde d'alors. Berthe a laissé de beaux portraits peints ou dessinés de " Monsieur et Madame Blanche "et de leur famille, parmi lesquels on peut citer Madame Jacques-Emile Blanche, 1912, Rouen, Musée des Beaux-Arts ; Portrait de Jacques - Emile Blanche, 1931, Paris, Musée Carnavalet ; Le thé à Offranville, 1939, Mairie d'Offranville, dernier tableau peint par Berthe avant la guerre.

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