André et Berthe Noufflard

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Prix Noufflard

Ce Prix biennal est destiné à récompenser un jeune artiste figuratif de moins de 40 ans, s’exprimant au moyen de la peinture à l’huile.

Henri Rivière

et les Noufflard


Image flottante

Au premier plan des amis de Berthe et d'André Noufflard , et parmi les plus anciens, figure certainement Henri Rivière ( 1864-1951). Peintre, graveur et collectionneur, il fut d'abord connu pour sa collaboration au Cabaret Artistique du Chat Noir de Rodolphe Salis pour lequel il conçut, créa et mit en œuvre le Théâtre d'Ombres. Il composa de nombreuses aquarelles et lithographies, grava sur bois et imprima lui-même ses magnifiques estampes dans lesquelles on peut retrouver l'influence des estampes japonaises, alors fort à la mode.

C'est d'ailleurs en 1897 que Rivière découvre le magasin d'antiquités de Mme Langweil, à l'occasion de réunions d'amateurs d'art japonais organisées dans la boutique. Devenu très vite un familier et un ami de la maison, il orienta dès 1902 la jeune Berthe vers la peinture en sachant reconnaître en elle l'œil d'un vrai peintre et en saisissant toutes les occasions de la former.

Une grande amitié se noua ainsi entre la jeune fille de quinze ans et celui qui, à trente-huit ans, lui paraît " un très vieux monsieur ". " Rivière, écrit-elle, m'a bien aidée à commencer à peindre. Et d'abord par ses encouragements. Et il a posé - Mon Dieu quand j'y pense ! - quarante fois pour le mauvais portrait que j'ai peint de lui (1905) tout tarabiscoté au milieu des boîtes japonaises (déballant). In André et Berthe Noufflard, leur vie, leur peinture. Une évocation.

Après le mariage de Berthe, l'amitié de Rivière s'étendit au couple et fut toujours profonde et réciproque. Il fit avec eux son seul voyage à l'étranger, en Italie - Toscane et Ombrie à partir de Florence. Il peignit aussi souvent avec André en Provence, en Normandie, en Ile-de-France et à partir de 1921 passa la plupart des étés chez eux dans leur propriété normande de Fresnay. Dans les années trente, Rivière passait les hivers dans le Midi où André alla souvent le rejoindre pour peindre avec lui. Quand, en 1943, mourut son épouse Eugénie, André alla chercher Rivière et l'installa pour quelques mois chez eux en Dordogne, dans la propriété où ils s'étaient réfugiés et où celui-ci se remit à l'aquarelle.

A la fin de sa vie, malade et voyant de plus en plus mal, il fut soigné d'abord à Paris chez les Noufflard - il passait l'hiver rue de Varenne - puis chez leur fille, Henriette, à Sucy et fut enterré selon ses vœux, à Fresnay, chez ses amis de toujours.

André comme Berthe ont souvent pris leur ami pour modèle ; on peut citer : André Noufflard, Henri Rivière dans son atelier, 1931, Paris, Musée Carnavalet ; Berthe Noufflard, Henri Rivière à Fresnay, 1947, coll. part.

Liens : Site Internet : www.henri-riviere.org
Publications à partir de ses legs à Henriette et Geneviève Noufflard :
Ses mémoires : Les détours du Chemin, souvenirs, notes et croquis.
Aquarelles inédites : La Bretagne et La Provence ;
Ces trois ouvrages publiés aux éditions Equinoxe, La Massane, Les Joncades basses, 13210 Saint-Rémy-de-Provence.

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